La presse en parle
Serge paillard, Claudine Goux, Martine Lamy et Philippe Carcaly présentent la nouvelle exposition du musée Georges-de-Sonneville (de gauche à droite). © Crédit photo : Photo Pa. D.
Par Patricia Delage
Sud-Ouest Publié le 08/11/2016 à 3h36
Le musée Georges-de-Sonneville présente « Fils de rêve », exposition d’œuvres plastiques de Philippe Carcaly, Claudine Goux et Serge Paillard. Il s’agit de la deuxième exposition proposée par Martine Lamy, la nouvelle responsable du musée. Historienne de l’art, diplômée de l’Université Paris Sorbonne, Martine Lamy a travaillé durant quinze ans au musée de la Création franche à Bègles.
« Dans le cadre du rayonnement culturel du prieuré de Cayac et du musée de Sonneville, le champ des approches artistiques sera plus éclectique, produit par des auteurs issus de différents horizons géographiques. Les expositions personnelles seront privilégiées et seront ponctuées d’animations pluridisciplinaires. Une fois par an, une exposition collective réunira plusieurs créateurs autour d’une thématique particulière et les écoles seront conviées à une participation créative au projet. La première salle présentera une exposition permanente d’œuvres de Sonneville en lien avec les autres créations présentées », explique Martine Lamy.
Philippe Carcaly, de Bordeaux, Claudine Goux, de Royan, et Serge Paillard, de Laval, en Mayenne, proposent des créations plastiques variées où se mêlent couleurs, finesse du trait et poésie.
La première invite à une balade dans le monde des couleurs, le deuxième propose un « voyage en Patatonie » et le dernier présente ses personnages filiformes, sur fond généralement sombre où le collage prend un sens particulier.
Le musée est ouvert les vendredis, samedis et dimanches de 14 heures à 18 heures. Renseignements complémentaires : 05 56 75 34 28.
Philippe Carcaly et « Commode ». © Crédit photo : photo f. l.
Par François Lesparre
Publié le 14/06/2014 à 0h00
Ce mois-ci, les visiteurs seront étonnés par 15 tableaux dont la technique mixte allie collage et pastel gras. Sur fond généralement sombre (à part deux exceptions) se profilent des personnages longilignes : l’un tient un revolver, l’autre n’a pas de tronc (« Commode »).
On se pose des questions et les titres donnés ne font pas avancer, « Rêver peut-être ». Autant d’énigmes qui déconcertent et qui sont nées de la fantaisie du plasticien, du choix de photos, ou de gravures. Vers 1900, certains quotidiens comme « La Petite Gironde » étaient illustrés, le dimanche. Une mine !
L’artiste est satisfait par cette technique mixte qui depuis trois ans succède à une période surtout figurative. Ajoutons que tout est bien agencé, les découpes sont faites minutieusement et toutes les œuvres (dont une rigoureusement abstraite) sont de la même veine.
Philippe Carcaly a peu exposé : à Bordeaux (Les mots bleus) à Salies (Art en vrac) mais vient d’obtenir une première mention au concours de « L’ébouillanté » qui lui ouvre les portes d’une galerie parisienne en septembre.
François Lesparre
Contact : carcaly-philippe.blogspot.com Ouverture de la médiathèque : lundi : 16 h 30 à 18 h 30, mercredi : 14 heures à 18 h 30, jeudi : 16 h 30 à 18 h 30, samedi : 10 à 12 heures.
Article paru dans Le poignard subtil le 24 février 2016 : Philipe Carcaly, un artiste bordelais (un de plus) à suivre…